Risques psycho-sociaux
La négociation sur les risques psycho-sociaux (RPS) s'est terminée à la fin du mois de juin. Seule la CFDT a signé l'accord, il ne s’appliquera donc pas (notre OS n'ayant pas atteint le seuil des 30% de représentativité nationale nécessaire pour que l'accord puisse être validé). Nous considérons qu'il fallait le signer pour poser une première pierre, préalable nécessaire afin de reprendre la main progressivement sur ce thème important et trop longtemps laissé à la seule discrétion de la DRH ou des N+1.
A ce jour, nos militants seront spectateurs et pas vraiment impliqués. Par exemple, nous n'aurons pas de commission de suivi pour discuter des indicateurs ou des résultats obtenus. Nos élus sont conscients du caractère essentiel de la prévention des RPS et de son incidence sur nos conditions de travail. Créer des opportunités ou de nouveaux espaces pour l'expression des salariés, réguler les temps de travail ou encore faciliter l'équilibre vie perso / vie privée étaient un moyen, voire une chance de remettre la qualité du travail au cœur des enjeux et au centre des préoccupations de l'entreprise. C'était l'occasion pour nous d'obtenir un droit de regard sur les actions déployées dans nos sites, dans nos services et en salle blanche.
Toutefois, tout n'est pas perdu pour les salariés. En effet, la loi oblige la Direction à adopter et mettre en oeuvre un plan d'action unilatéral.